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Une Toulousaine condamnée à 10 ans en appel pour le meurtre de son compagnon

Edith Scavaretti, mère de trois enfants, avait tué son compagnon d'un tir de carabine en 2014. Elle avait gardé son corps caché pendant trois mois dans un coffrage cimenté dans le grenier du domicile familial, soutenant qu'il avait disparu.

Une cour d'assises (illustration)
Crédit : PASCAL GUYOT / AFP
Leia Hoarau & AFP
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Une mère de famille ayant tué son compagnon a été condamnée en appel, ce vendredi 17 mai, à 10 ans de réclusion criminelle pour meurtre par la cour d'assises de Montauban, après une première condamnation à trois ans pour "homicide involontaire". 

Edith Scavaretti, 32 ans, retourne ainsi en prison. Elle en était sortie à l'issue de son premier procès, en mars 2018 à Toulouse, en ayant déjà purgé les trois ans de prison qui lui avaient alors été infligés, mais le parquet général avait fait appel. À Montauban, l'avocat général a requis 15 ans de réclusion criminelle pour "homicide volontaire".

Alors que la défense a mis en avant le "calvaire" enduré par la jeune femme auprès d'un compagnon violent et abuseur, le magistrat a lui jugé qu'il "s'agit bien d'un dossier de violences conjugales parce qu'il s'agit d'une femme qui a tué son mari". "Doit-on donner la mort à une personne parce que l'on se croit en danger. C'est le droit de tuer," a lancé l'avocat général.

Violences, sévices sexuels et pressions

La jeune femme, mère de trois enfants, avait tué leur père, Laurent Baca, 37 ans, d'un tir de carabine en août 2014. Elle avait gardé son corps caché pendant trois mois dans un coffrage cimenté dans le grenier du domicile familial, soutenant qu'il avait disparu. Ayant finalement reconnu l'avoir tué devant les enquêteurs, elle avait plaidé un accident et la légitime défense. 

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À la barre, l'experte psychologue a affirmé que la trentenaire avait "subi des traumatismes récurrents à travers des violences, des sévices sexuels et des pressions". "Il l'avait menacée de représailles en cas de rupture et elle craignait pour ses enfants", a-t-elle ajouté.

Face aux doutes exprimés par l'avocat général sur les maltraitances infligées par la victime à l'accusée, en l'absence de plainte ou signalement, Me Catala avait invoqué des témoignages émanant tant de voisins que de proches de la victime. 

"Nous allons tout faire pour obtenir un aménagement de la peine", a réagi son avocat, Me Georges Catala, rappelant qu'après sa sortie de prison, elle vivait avec ses enfants et avait un emploi d'aide à domicile. 

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