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Un homme soupçonné d'une trentaine de viols ou tentatives en forêt de Sénart dans l'Essonne en garde à vue

Une longue enquête a permis de confondre l'homme grâce à son ADN.

Seine-Saint-Denis : une famille agressée à coups de couteau et de marteau
Crédit : VALERY HACHE / AFP
Aymeric Parthonnaud & AFP
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Un homme soupçonné d'une trentaine de viols ou tentatives de viols dans la forêt de Sénart en Essonne entre 1995 et 2001 a été placé en garde à vue après une longue enquête ayant permis de le confondre via son ADN, a-t-on appris mardi 29 décembre de sources policières. 

Les enquêteurs sont remontés au suspect, arrêté lundi 28 décembre, en comparant le patrimoine génétique prélevé sur les victimes avec ceux enregistrés au Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg) susceptibles d'être issus de la même parenté. Ils ont ainsi mis en évidence les profils génétiques de membres de sa famille, avant de l'identifier.

Lorsqu'ils sont arrivés en octobre au domicile familial, à Corbeil-Essonnes, l'un des membres de la famille, l'homme désormais en garde à vue, était en fuite. Ce suspect a été interpellé lundi à Roubaix (Nord) par la DRPJ de Lille, alors qu'il revenait de l'étranger. Il serait toujours en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire de Versailles, chargée de l'enquête, et pourrait être présenté à un juge mercredi en vue d'une possible mise en examen.

Une enquête de longue haleine

Selon les sources policières, l'ADN du suspect concorde avec celui retrouvé sur plusieurs victimes. La PJ de Versailles travaillait depuis plusieurs mois sur d'anciennes affaires de viols similaires, autour d'un homme qui se dissimulait dans la forêt de Sénart afin d'attaquer des femmes seules et parfois âgées avant de les violer.

Une information judiciaire avait été ouverte par le parquet d'Évry. La méthode utilisée pour retrouver le suspect, dites "des parentèles", consiste à comparer l'ADN retrouvé sur une scène de crime avec des ADN proches présents dans le fichier des empreintes génétiques. Elle avait été utilisée une première fois dans l'enquête autour de la mort d'Elodie Kulik, une directrice d'agence bancaire violée et assassinée en 2002.

Un homme avait été désigné en 2012, dix ans après les faits, grâce à de l'ADN retrouvé sur un mégot et un préservatif près du corps calciné de la victime, à quelques kilomètres de Péronne (Somme). Cet homme était mort quelques années plus tôt dans un accident de voiture au moment de son identification.

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