La police parle de faits d'une "grande sauvagerie". Ce vendredi 4 mai, un homme a été mis en examen et écroué, pour être le meurtrier présumé d'une jeune femme de 19 ans. Dans la nuit de mercredi à jeudi, l'individu l'aurait assassinée dans l'appartement qu'il occupait, dans le quartier de la Convenance à Saint-Marie, au nord de l'île de la Réunion.
La jeune femme, étudiante en médecine, se serait rendue au domicile de l'homme pour la première fois ce mercredi soir. Alarmés par des cris et des bruits venant de l'appartement, les voisins ont donné l'alerte et appelé les forces de l'ordre, peu après minuit. À leur arrivée sur place, les hommes du groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) ont eu à faire à un individu retranché chez lui, très agité et tenant des propos incohérent.
Les gendarmes ont donné l'assaut, entrant dans l'appartement et faisant la terrible découverte : la jeune femme, morte, ligotée sur le lit. Elle avait été éviscérée et avait reçu de multiples coups de couteau. Les forces de l'ordre ont dû recourir à un taser pour maîtriser l'homme, avant de le placer en garde à vue.
Pour l'heure, l'enquête suit son court pour tenter de déterminer les circonstances du drame. Selon le procureur, le mobile reste inconnu : "on se perd en conjectures", a déclaré Éric Tuffery. Il semble que la jeune femme et l'agresseur présumé, connu de la justice pour des faits de violence, se connaissaient depuis peu.
Dans des circonstances encore indéterminées, elle se serait rendue au domicile de l'homme, pour la première fois mercredi soir. En début de soirée, l'auteur présumé des faits a téléphoné à la mère de victime pour lui dire que la jeune femme allait rester chez lui pour la nuit. L'homme aurait ensuite tenu des propos inquiétants.
La mère de famille affirme avoir alors téléphoné aux gendarmes, mais ces derniers ne sont intervenus que bien plus tard. Elle a porté plainte contre l'agresseur présumé et contre les forces de l'ordre.
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