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Trafic de voitures volées : 10 personnes, dont un policier, mises en examen
Cinq d'entre elles ont été placées en détention provisoire, dont le policier, qui a demandé un débat différé devant le juge des libertés et de la détention.
Un agent de la police nationale (illustration)
Crédit : BERTRAND GUAY / AFP
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C'est un trafic de haute envergure. Dix personnes, parmi lesquelles un policier parisien, ont été mises en examen vendredi dans une enquête sur un trafic de voitures volées, a appris samedi 12 décembre l'AFP de source judiciaire.
Elles ont été mises en examen pour blanchiment en bande organisée, association de malfaiteurs, corruption active, recel de vol en bande organisée et non justification de ressources. Cinq d'entre elles ont été placées en détention provisoire, dont le policier, qui a demandé un débat différé devant le juge des libertés et de la détention. Ce débat aura lieu au courant de la semaine prochaine. Les cinq autres ont été placées sous contrôle judiciaire.
Au total, 15 personnes avaient été placées en garde à vue mardi matin sur commission rogatoire d'un juge d'instruction parisien dans le cadre d'une information judiciaire ouverte le 9 mars, avait indiqué une source judiciaire, confirmant une information du Parisien. Ces personnes avaient été interpellées par l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) et l'Office central de lutte contre le crime organisé (OCLCO). Cinq d'entre elles ont été libérées sans faire l'objet de poursuites à ce stade.
Selon une source policière, ce réseau agissait à Paris et s'intéressait à des voitures volées, confiées à la police dans le cadre de procédures. Le policier, en poste dans le commissariat du XXe arrondissement, est soupçonné d'avoir sorti les voitures d'un fichier de police recensant les véhicules volés pour permettre l'établissement de nouvelles cartes grises et la revente des véhicules. Une centaine de voitures auraient ainsi été revendues pour un préjudice de plus de trois millions d'euros, selon la source policière.
