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Toulouse : une femme en garde à vue pour une banderole "Macronavirus"

Une jeune femme a été retenue quatre heures en garde à vue à Toulouse pour répondre d'une banderole devant son domicile proclamant : "Macronavirus, à quand la fin ?"

Un commissariat de police (Illustration).
Crédit : JEAN-PIERRE CLATOT / AFP
AFP & Youen Tanguy
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Cette affaire intervient après d'autres cas relatés ces dernières semaines. Depuis début avril, des policiers à Paris, Marseille et Caen, sont intervenus auprès d'habitants confinés ayant déroulé sur leurs façades des banderoles à connotation politique. 

A Toulouse, la police est intervenue le 21 avril dans un pavillon, dont le mur du jardin avait été couvert d'une banderole "Macronavirus", reprenant la légende d'une caricature publiée en janvier par Charlie Hebdo, relate Mediapart. Les résidents ont obtempéré à la demande de décrochage, mais les policiers sont revenus le lendemain remettre une convocation à l'une d'entre eux ayant accepté de s'identifier.

Selon son avocate, Me Claire Dujardin, elle a passé quatre heures en garde à vue le 23 avril, au motif "d'outrage", pour être ensuite relâchée sans suites immédiates. "L'infraction n'est pas constituée, on est plutôt sur du renseignement, de la police politique" dans "un contexte ou l'on ne peut plus manifester", a ajouté l'avocate. 

"Un cas grave de remise en cause de la liberté d'expression"

Le Nouveau Parti anticapitaliste de la Haute-Garonne s'est pour sa part ému "d'un cas grave de remise en cause de la liberté d'expression", dans une motion soutenue notamment par les sections locales de la CGT, du PCF, d'EELV et de la LDH. 

À écouter aussi

Une source policière a par ailleurs confirmé qu'à Paris, comme indiqué par Mediapart, la police était intervenue le 14 avril auprès d'un couple pour une banderole "Macron on t'attend à la sortie", jugée comportant un "caractère un peu menaçant à l'égard du chef de l'État". "Il y a eu discussion. Il n'y a pas eu de verbalisation. La banderole a été enlevée", a précisé cette source.  

Mediapart fait également état de cinq interventions policières dans un squat marseillais - dont deux confirmées par la préfecture - et de deux convocations de résidents, pour une banderole "Tu veux savoir si t'as le corona ? Crache sur un bourgeois et attends ses résultats". 

A Caen enfin, selon le site d'information, la police municipale est intervenue auprès d'habitants pour discuter, mais sans demander le retrait de leur banderole.

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