Après les incidents provoqués par des gens du voyage qui souhaitaient la libération de l'un d'eux pour assister à des obsèques, le 20 octobre au soir dans la commune de Moirans, il n'y a eu aucune interpellation. Tout comme à Roye, dans la Somme au mois d'août, dans les mêmes circonstances. Certains dénoncent l'inertie de l'État. François Hollande a souhaité apporter une réponse. Le président de la République a assuré mercredi 21 octobre que "des sanctions" seraient prises "à la hauteur" des actes de violence commis. Le chef de l'État a également estimé, lors d'une conférence de presse conjointe avec le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, que la justice avait agi de façon "particulièrement opportune" en refusant la permission de sortie d'un détenu pour assister aux obsèques de son frère, qui avait entraîné la veille une flambée de violences.
"Les sanctions seront prononcées par la justice à la hauteur des dommages qui ont été causés", a garanti François Hollande. "Lorsqu'il se passe des actes graves qui touchent à la sécurité des biens et des personnes, l'État doit être là et ne tolérera aucune attaque, aucune remise en cause sur ce qu'est l'ordre public et le bien public", a expliqué le Président.