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Des "gilets jaunes" se sont réunis devant le palais de justice du Puy-en-Velay, ce lundi 9 mars
Crédit : Thierry ZOCCOLAN / AFP
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La sanction est tombée pour les quatre hommes soupçonnés d'être impliqués dans l'incendie de la préfecture de Puy-en-Velay. L'incendie, survenu le 1er décembre 2018, en marge d'une manifestation des "gilets jaunes" avait blessé 18 gendarmes et policiers.
Ce lundi 9 mars, les quatre hommes, âgés de 21 à 37 ans, ont été condamnés à des peines comprises entre six mois et trois ans de prison ferme. Sur les quatre prévenus, seulement un a revendiqué son soutien au mouvement "gilet jaune". Gabin Joubert, le plus jeune et "le mieux inséré socialement", selon le procureur Nicolas Rigot-Muller, a expliqué avoir manifesté "au début contre la hausse des carburants" et "contre le (passage aux) 80 km/h".
Lors de son audition, l'homme a admis avoir voulu "apporter (sa) pierre à l'édifice, pour salir, pas pour détruire". Il a été condamné à deux ans de prison, dont six mois ferme.
L'incendie on l'a tous.tes allumé
Gilets jaunes devant le tribunal correctionnel
Christophe Frémont, 31 ans, a quant à lui assuré à la barre être passé "par hasard" ce jour-là, et ne pas appartenir aux "gilets jaunes". Il a écopé de deux ans de prison, dont dix ferme. Pour François Rodriguez, 37 ans, la sanction est de deux ans de prison, dont un an ferme. Il avait assuré être venu sur les lieux en soutien à "des amis 'gilets jaunes'".
Devant le tribunal correctionnel, plusieurs dizaines de "gilets jaunes" se sont relayés en signe de soutien, brandissant une banderole sur laquelle était écrit "l'incendie on l'a tous.tes allumé".
Quant au dernier prévenu de 22 ans, Dylan Bouzati, incarcéré pour d'autres faits, il a refusé d'être extrait de sa cellule et a donc été interrogé en visioconférence, lors de laquelle il n'a pas souhaité répondre. Ce prévenu sous curatelle, était également poursuivi pour "violences avec usage ou menace d'une arme" pour avoir jeté une bouteille d'acide sur des policiers. Il a été condamné à trois ans de prison, une peine inférieure à celle de six ans réclamée par le procureur.
Il ne s'agit pas de "faire le procès de la manifestation des 'gilets jaunes, mais de répondre à (ceux qui) osent dire que ce déchaînement de violence est légitime car fondé sur la colère des plus démunis", a déclaré pour sa part l'avocate des parties civiles Emmanuelle Bonnet, représentant l'État et trois policiers.
Évoquant un "symbole de l'État et de la démocratie", elle a précisé que les dégâts de la préfecture avaient été estimés à 250.000 euros.
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