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Salah Abdeslam, le principal suspect des attentats du 13 novembre 2015, debout au premier jour du procès le mercredi 8 septembre.
Crédit : Benoit PEYRUCQ / AFP
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La 3e journée du "procès du siècle", ce vendredi 10 septembre, sera consacrée à l'appel des témoins ainsi qu'à la lecture du rapport. Une audience perturbée, la veille, une nouvelle fois par les mots du principal accusé, Salah Abdeslam, qui, sans en avoir eu la permission, a plusieurs fois pris la parole. Une première fois pour dédouaner ses co-accusés, puis en expliquant qu'il y avait aussi des victimes en Syrie et en Irak et qu'elles n'auraient pas la parole lors de ce procès.
Un comportement qui pose la question de l'attitude à adopter à son égard. Faut-il le laisser chaque jour se mettre en scène, ou bien se montrer plus ferme ? Philippe Duperron, dont le fils Thomas est mort au Bataclan, est pour la seconde option : "Il y a un vrai débat de fond qui se pose, et la police de l'audience est très difficile à assurer. Le président (du tribunal) Périès conserve une main ferme et essaye d'endiguer la logorrhée de Salah Abdelslam. C'est un vrai problème".
Celui qui s'est constitué partie civile ne veut pas voir l'accusé "prendre le lead sur le procès" et, à l'inverse, souhaite que celui-ci "retrouve sa place dans le box". "Il faut absolument le recadrer", assène-t-il.
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