Les premiers jours d'audience du procès des attentats du 13 novembre 2015 ont été fortement marqués par les prises paroles inopinées et provoquantes d'un des principaux accusés : Salah Abdeslam. Un comportement qui a amené certaines victimes ou proches de victimes à appeler à "recadrer" le suspect.
"Il ne s'agit pas que de son procès. Il y a 14 autres accusés dont le rôle est aussi important", rappelle Samia Maktouf, avocate de plusieurs parties civiles. Au micro de RTL, celle-ci souligne le difficile exercice auquel doit se livrer le président du tribunal, qui doit veiller tant au respect des droits de la défense qu'à la bonne tenue de l'audience, rendue difficile par le comportement de Salah Abdeslam.
"Les parties civiles attendent de connaître la vérité, les circonstances, et pas du prosélytisme ou de la haine de Salah Abdeslam, estime la juriste, ses propos sont une attaque directe aux victimes". Samia Maktouf a également fait part de sa "confiance" à l'égard du président, qui, assure-t-elle, parviendra à trouver "l'équilibre" nécessaire.
Dès le premier jour du procès, Salah Abdeslam s'était présenté comme un "combattant de l'État islamique". Il a depuis interrompu les débats à plusieurs reprises, notamment pour dénoncer ses conditions d'incarcération et le traitement réservé à lui et ses coaccusés.
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