Dominique Pelicot est toujours souffrant. Accusé principal dans l'affaire des viols de Mazan, il "ne sera pas là" ce lundi pour la poursuite du procès devant la cour criminelle de Vaucluse, a indiqué à l'AFP son avocate, "sauf s'il est extrait de force" de sa cellule.
Sans exclure cette hypothèse, elle a indiqué que son client avait en tout cas "préparé une lettre" dans laquelle il indique souhaiter ne pas être extrait de sa cellule afin de se reposer. Il aurait, selon son conseil, un caillot dans la vessie et un "début d'infection du rein". S'il n'était pas présent lundi, le président de la cour pourrait à nouveau suspendre le procès pour quelques jours, voire le surseoir à une date ultérieure.
"Il existe une grande incertitude quant à la possibilité de Dominique Pelicot de comparaître à l'audience. Une prorogation de la suspension n'est donc pas à exclure", a déclaré dimanche soir l'un des avocats des parties civiles, Maître Antoine Camus. La dernière apparition de Dominique Pelicot remonte à mercredi. Visiblement très affaibli, il n'avait pu comparaître que brièvement pour raisons médicales.
Après une expertise, le président de la cour criminelle du Vaucluse, Roger Arata, avait ordonné jeudi la suspension du procès la journée du vendredi, tout en semant le doute sur la continuité de celui-ci pour sa reprise lundi. "Soit Pelicot est là et on continue. S'il n'est pas là pour un, deux ou trois jours, on prolongera la suspension", avait-il d'abord dit avant d'ajouter : "Mais s'il est durablement indisponible, c'est le renvoi de l'affaire".
Un renvoi de ce dossier, très suivi en France et à l'étranger, provoquerait de nombreuses complications : "Il faut tout refixer, un agenda, la disponibilité de la salle, du tribunal, etc. Et quid de ceux qui sont en détention ? (c'est le cas de 18 des 51 accusés, NDLR) Parce qu'à ce moment-là, je peux supposer qu'il y aura des demandes de mise en liberté", avait assuré Béatrice Zavarro, après l'annonce du président de la cour.
Prévu pour durer pendant quatre mois, ce procès exceptionnel, où comparaissent des hommes âgés de 26 à 74 ans pour la plupart poursuivis pour viols aggravés, avait déjà pris du retard lors des deux premières semaines d'audience. La fille et les deux belles-filles de l'accusé principal, elles aussi victimes puisque leur père et beau-père les avait notamment photographiées nues à leur insu, ont déjà été entendues. Ses deux fils, cependant, n'ont pu prendre la parole.
De même, Gisèle Pelicot, désormais ex-épouse de l'accusé, doit poursuivre sa déposition.
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