Procès d'Alain Penin : "Je serai soulagée le jour où il sera enfermé à vie", confie une victime

"Je me sens vidée", a confié sur RTL Sylvia Peromingo, après avoir témoigné au procès d'Alain Penin qui s'est ouvert ce lundi 20 janvier devant la cour d'assises du Nord à Douai. Elle est l'une des victimes de ce violeur présumé, qui a reconnu le meurtre de Natacha Mougel.

"Je me suis préparée pendant plusieurs semaines à ce procès", explique Sylvia Peromingo. Mais "arrivée devant le tribunal, la tension a commencé à monter". Elle explique avoir témoigné "pour Natacha et pour beaucoup d'autres".

Un témoignage difficile pour la victime

Pendant le procès, elle "n'a pas lâché du regard" son agresseur. "J'ai tenu le coup", a-t-elle déclaré. Pour autant, elle ne se sent "pas soulagée pour l'instant". "Je le serai le jour où il sera enfermé à vie".

On n'efface jamais ce genre de choses

Sylvia Peromingo

"J'ai essayé tant bien que mal de l'oublier, raconte Sylvia Peromingo, mais on n'efface jamais ce genre de choses, notamment son regard. J'avais un but bien précis, j'espère que le message sera passé. J'attends le verdict".

Le procès d'Alain Penin pour enlèvement et séquestration avec actes de torture et de barbarie, tentative de viol avec arme, le tout en état de récidive, et homicide volontaire, a débuté ce lundi 20 janvier. Cet homme de 42 ans est accusé du meurtre de Natacha Mougel, une joggeuse de 29 ans, le 5 septembre 2010. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.