Procès d'Alain Penin : "À la première seconde, je savais qu'il voulait me tuer", explique une victime

Le procès d'Alain Penin pour enlèvement et de séquestration avec actes de torture et de barbarie, tentative de viol avec arme, le tout en état de récidive, et homicide volontaire s'ouvre ce lundi 20 janvier, devant la Cour d'assise du Nord, à Douai. Cet homme de 42 ans est accusé du meurtre de Natacha Mougel, une joggeuse de 29 ans, le 5 septembre 2010.

Sylvia Peromingo, sa première victime, a décidé de témoigner au cours de ce procès. Celle qui avait été violée par Alain Penin en mai 2004 - il avait été condamné en février 2006 - dit avoir "fait une promesse" à Natacha Mougel. "Je lui ai promis de faire tout ce que je peux pour essayer de changer ça, qu'il ne recommence pas", explique-t-elle.

"J'ai été deux heures avec lui (Alain Penin, ndlr). A la première seconde, je savais qu'il voulait me tuer. J'avais tout ressenti à l'avance. J'imaginais comment j'allais mourir, de quelle façon", raconte-t-elle. Dans l'incompréhension totale face à la première libération de son violeur, Sylvia Peromingo espère "un déclic, une prise de conscience" de la part de la justice : "Il ne faut pas le laisser ressortir. Natacha ne ressortira pas, elle. Tout ça n'est pas juste. J'espère que cette fois-ci, on va m'entendre".