Le 24 janvier dernier, un "sabotage" selon la SNCF mettait à mal la circulation des trains venus de l'Est de la France. La SNCF a porté plainte et le parquet de Meaux a ouvert une enquête pour dégradation volontaire et mise en danger de la vie d'autrui. 10 jours après, l'enquête progresse très doucement.
Pour les enquêteurs, il ne peut s'agir que d'un employé de la SNCF, d'un ex-employé ou d'un sous-traitant. D'abord parce que la zone où les deux incendies ont été déclenchés est une zone à l'écart, protégée par un portillon qui n'a pas été fracturé. Mais aussi parce que l'accès aux caissons qui renferment les câbles d'alimentation est complexe. Le ou les incendiaires connaissaient leur existence et leur fonctionnement.
Le problème dans cette enquête c'est qu'il n'y a aucune camera de vidéosurveillance sur place. Les enquêteurs doivent se contenter des enregistrements dans un périmètre beaucoup plus large. Un travail de fourmi pour les membres du groupe de répression du banditisme de la PJ de Meaux. Sur place, les analyses techniques n'ont rien donné non plus... Bref, comme le résume un enquêteur, il faudra surement beaucoup de temps avant de boucler ce dossier.
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