Oise : une conductrice de camion-benne mise en examen pour meurtre sous emprise de stupéfiants

Une femme de 32 ans a été placée en garde à vue par les policiers de Compiègne (Oise). Au volant de son camion-benne, elle aurait volontairement percuté une automobiliste avec laquelle elle venait d’avoir un accrochage. La victime, âgée de 43 ans, n’a pas survécu.

Police nationale.

Crédit : AFP

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Une conductrice d'un camion-benne de 32 ans, soupçonnée d'avoir délibérément écrasé une automobiliste après une altercation, a été mise en examen pour meurtre sous emprise de stupéfiants et placée sous contrôle judiciaire, a annoncé mercredi 28 mai le parquet de Senlis.

Elle est mise en examen pour "meurtre par personne agissant sous l'emprise manifeste de produits stupéfiants", un "crime puni d'une peine maximale de réclusion criminelle à perpétuité", a précisé le parquet de Senlis dans un communiqué. Et d'ajouter : "Lors de sa garde à vue, puis devant le juge d'instruction, elle a contesté toute intention d'homicide."

Présentée dans la soirée au juge des libertés et de la détention de Senlis, elle a été placée sous contrôle judiciaire, a souligné le parquet, qui avait "demandé son placement en détention provisoire" et "va faire appel de cette décision".

La camionneuse avait pris la fuite

La conductrice avait été interpellée lundi peu après le décès d'une femme de 43 ans, retrouvée morte vers 11 heures sur la chaussée d'un échangeur routier à Venette (Oise), près de Compiègne, par les pompiers et la police alertés par des témoins.

Juste avant les faits, une altercation aurait opposé les deux femmes et la victime serait sortie de sa voiture. La conductrice du poids-lourd l'aurait percutée alors qu'elle se trouvait à pied devant la cabine de son camion pour "semble-t-il l'empêcher de quitter les lieux", avait alors indiqué le parquet de Compiègne.

La camionneuse avait pris la fuite avant l'arrivée des forces de l'ordre, mais elle avait été rapidement interpellée et placée lundi en garde à vue pour "meurtre". Le parquet de Compiègne s'est dessaisi de l'affaire, confiée au pôle criminel de Senlis.

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