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Des policiers en tenue anti-émeutes (illustration)
Crédit : ALAIN JOCARD / AFP
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La soirée de quelque 500 supporters du Nîmes olympique, qui devaient se rendre à Marseille pour supporter leur équipe face à l'OM, a tourné au cauchemar, samedi 21 décembre. Dans l'après-midi, alors qu'un arrêté préfectoral limitait le nombre de supporters des "Crocodiles" à 200 personnes pour le déplacement au Vélodrome, ils ont été beaucoup plus à prendre des bus, avant d'être arrêtés par la police au péage de Lançon-de-Provence.
Ils ont alors été escortés pour un retour à Nîmes, jusqu'au parking du stade des Costières, où les incidents ont alors éclaté. "C'était le chaos total", a décrit à l'AFP Cyril Roure, président du groupe des Nemausus. "Les CRS nous attendaient en rangs d'oignon, on est tombés dans un guet-apens", a-t-il dénoncé, évoquant "plusieurs bombes de désencerclement, des coups, des insultes, alors que nous étions sous la pluie, pacifiques, avec des enfants et des petits vieux".
Au parquet de Nîmes, le procureur adjoint Stanislas Vallat a indiqué qu'une enquête avait été ouverte pour des violences sur une personne dépositaire de l'autorité publique. "Un supporter a jeté samedi 21 décembre un peu après 22h00 une bouteille pleine d'urine sur un véhicule de police. Un policier a été blessé et dispose de 5 jours d'ITT à la suite de cet incident", a-t-il indiqué.
Ce supporter a été placé en garde à vue samedi soir, et était toujours entendu ce lundi 23 décembre par les policiers, a ajouté le parquet. L'homme, qui réfute les faits, "a lui-même porté plainte contre des policiers en dénonçant des violences illégitimes à son encontre de la part des forces de l'ordre", a précisé le procureur adjoint.
Ces violences interviennent dans un contexte toujours très tendu en France entre supporters des clubs de football et les autorités. Les interdictions de déplacements des fans sont très souvent prises par les préfets, de sorte que les autorisations font presque figure d'exceptions.
"On préparait ce déplacement depuis plus d'un mois, car on est interdit de stade à Montpellier, alors pour Marseille il y avait beaucoup de demandes, donc malgré l'arrêté et avec l'accord du club, on a voulu y aller", a expliqué Cyril Roure.
Le président du club de supporters a aussi dénoncé des violences policières sur le trajet du retour entre Lançon-de-Provence et Nîmes, lors d'une pause d'un chauffeur de bus à Salon-de-Provence. "Là, la police qui nous escortait est montée dans le bus et a gazé le chauffeur, le forçant à reprendre la route alors qu'il ne voyait plus rien", a-t-il décrit.
Plusieurs supporters ont posté des vidéos sur les réseaux sociaux montrant des heurts violents avec la police.
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