L'acteur et réalisateur Nicolas Bedos a été condamné mardi à Paris à un an de prison dont six mois avec sursis probatoire et à une obligation de soins pour des agressions sexuelles sur deux femmes en 2023. Nicolas Bedos, qui était absent au délibéré, a en revanche été relaxé "au bénéfice du doute" par le tribunal correctionnel pour des faits de harcèlement sexuel en 2018.
Le tribunal correctionnel a ordonné que la partie ferme à laquelle il a été condamné soit effectuée à domicile, sous surveillance électronique. Il a aussi prononcé une obligation de soins addictologiques et psychologiques, une interdiction d'entrer en contact avec les deux victimes, et demandé que l'acteur soit inscrit au fichier des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes (Fijais).
"Je suis à la fois stupéfaite et choquée du délibéré que je viens d'entendre", a réagi son avocate, Maître Julia Minkowski. "Cette condamnation, cette sévérité est totalement inédite, injuste, totalement inacceptable", a-t-elle ajouté. "Nous sommes dans une société où pour un baiser dans le cou ou une main posée sur un jean au milieu d'une boîte de nuit, on se retrouve condamné à porter un bracelet électronique pour une durée de 6 mois".
"Il n'y a aucune question à se poser: nous allons former immédiatement appel contre ce jugement inique sur lequel j'appelle chacun à réfléchir", a-t-elle aussi annoncé. Au cours de l'audience, Nicolas Bedos s'était défendu d'être "un agresseur sexuel" mais avait reconnu des problèmes d'alcool et "une amabilité lourde" en cas d'ivresse.
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