C'est une traque de 7 ans qui s'est achevée dans la région de Nantes grâce au travail exceptionnel d'un policier. Une vingtaine de femmes ont été victimes d'un violeur en série ces dernières années. Le suspect a reconnu les faits. Mais il n'aurait jamais été identifié sans la patience obstinée d'un fonctionnaire de la brigade des mœurs.
Il ne disposait que d'indices ténus. Mais à force de recoupements, il a fini par remonter jusqu'à l'agresseur. Tout commence en 2012 quand 2 jeunes filles sont agressées à Nantes, puis 3 femmes l'année suivante.
Le policier recoupe alors les faits, et ajoute même au dossier un sixième fait. L'individu, âgé aujourd'hui de 43 ans, cherchait ses proies la nuit. Il arrivait rapidement derrière elles et déchirait leurs vêtements avant de les agresser sexuellement.
Le policier de la brigade des mœurs savait que l'ADN de ce violeur en série tournait et pouvait "matcher", trouver une correspondance, à tout moment. Il disposait du prénom et de l'âge de l'auteur présumé, il savait qu'il était mécanicien dans la région de Rennes et qu'il portait sur l'avant-bras le prénom de sa conjointe.
Le policier a appelé une centaine de femmes portant ce prénom, a vérifié les listes des candidats au bac pro, CAP et BEP de mécanicien, en vain. Finalement, il a lancé une recherche de parenté dans le fichier national ADN et a ainsi obtenu 743 profils génétiques correspondants. Il les a épluché un à un et l'un d'eux correspondait à la description de l'homme faite par les victimes. Arrêté, le violeur en série présumé dit avoir agi sous l'effet de l'alcool.
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