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Mulhouse : l’héroïsme des policiers municipaux salué après l’attaque au couteau
Les policiers municipaux de Mulhouse ont permis d’éviter le pire lors de l’attaque au couteau, qui a fait un mort, samedi 22 février. Leur intervention rapide et efficace a été mise en avant.
Une attaque au couteau a fait cinq blessés et un mort à Mulhouse
Crédit : Yannick Olland / RTL
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L’attaque au couteau survenue à Mulhouse dans l’après-midi du samedi 22 février s’est déroulée extrêmement vite, en à peine dix minutes. Dans le marché couvert de la ville, un homme s’est jeté sur deux agents municipaux chargés du stationnement, les blessant grièvement, un à la carotide, l’autre au thorax. Il a ensuite tué un Portugais de 69 ans d’un coup de couteau au cœur.
L’assaillant a été pris en chasse par des policiers municipaux, qui parviennent à le bloquer dans une rue voisine. "J’étais sur mon balcon, j’ai entendu ‘Arrête, arrête, bouge plus !’. J’ai vu un policier braquer quelqu’un et un autre policier, arrivant de l’autre côté, le gazer", raconte Loïc, un témoin, au micro de RTL.
Pour ne pas blesser de passants, les policiers rangent leur arme de poing et neutralisent l’homme à coups de matraque. Pour le mettre à terre et le maîtriser complètement, il faudra sept personnes.
La police a évité "un carnage"
L’héroïsme de ces policiers municipaux a été salué et même s’ils ont réussi à éviter une tuerie encore plus importante, ces derniers étaient presque gênés de toutes ces félicitations. "On ne réalise pas encore l’ampleur de la situation, mais merci beaucoup ! Dans le feu de l’action, on n’a pas trop évalué les risques, on a fait ce que notre moral nous dit de faire", a préféré minimiser Jérôme, l’un de ceux qui a permis l’arrestation.
Pour Michèle Lutz, maire de Mulhouse, ils ont permis d’éviter le pire : "Je salue une fois de plus le courage, je dirais presque l’héroïsme, de la police municipale. Nous aurions eu un carnage si ma police municipale n’était pas intervenue. Nous avons aussi les agents de stationnement, mais aussi une dame qui a fait des compressions sur une carotide pour éviter qu’un collègue ne se vide de son sang, moi, j’appelle ça un acte d’héroïsme. Grâce à eux, on a pu éviter le pire."
