Mort de Lina : l'autopsie peut-elle révéler des informations un an après le décès ?

Un an après sa disparition, le corps de Lina, 15 ans, a finalement été retrouvé mercredi 16 octobre. L'écoulement du temps, et les conditions dans lesquelles se trouvait le corps, peuvent-ils interférer sur l'autopsie à venir ?

Portrait de Lina, adolescente disparue le 23 septembre 2023

Crédit : SEBASTIEN BOZON / AFP

MORT DE LINA - L'autopsie peut-elle révéler des informations un an après le décès ?

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De nombreuses questions demeurent sans réponse suite à la découverte tragique du corps de la jeune Lina, retrouvée ce mercredi 16 octobre 2024. Les circonstances entourant sa mort suscitent une inquiétude grandissante, et l'une des principales interrogations concerne les causes précises de sa mort.

Une autopsie est prévue dans les prochains jours afin de tenter d'éclaircir cette affaire, mais il est légitime de se demander s'il est réellement possible d'obtenir des informations pertinentes un an après le décès.

"Ce que l'on peut éventuellement déterminer, ce sont des traces de strangulation. La strangulation, notamment lorsqu'elle est pratiquée à la main, engendre un certain nombre de lésions, tels que des atteintes aux cartilages du larynx", explique Antoine Tracqui, médecin légiste à l'institut médico-légal de Paris. Il souligne que ces parties du corps, en raison de leur composition, résistent généralement à la décomposition, ce qui peut offrir des indices cruciaux pour l'enquête.

La strangulation, ou encore la perforation du corps, peuvent laisser des traces discernables sur le corps.

Antoine Tracqui, médecin légiste à l'institut médico-légal de Paris

"De plus, il est vrai que d'autres types de lésions peuvent également être mises en évidence. Par exemple, nous sommes encore capables de détecter des plaies perforantes qui, malgré le temps écoulé, peuvent laisser des traces discernables sur le corps."

Toutefois, il précise que si le corps a été réduit à l'état de squelette, cela complique considérablement l'identification des causes de la mort. "Dans ce cas précis, bien évidemment, il ne sera pas possible de mettre en évidence ces blessures ou ces lésions", poursuit-il au micro de RTL.