Mort d'Émile : François Daoust revient sur les suites de l’enquête après les premières analyses

Trois jours après la découverte des ossements du petit Émile près du hameau du Haut-Vernet, le procureur d'Aix-en-Provence a pris la parole ce 2 avril, lors d'une conférence de presse attendue. Une intervention publique pour revenir sur une question essentielle : qu'est-il arrivé à l'enfant ? Fractures et fissures post-mortems, vêtements retrouvés à quelques mètres du crâne du garçon... À ce jour, aucun élément ne permet de privilégier une thèse sur l'origine de sa mort, mais l'enquête se poursuit. 

Sur RTL, François Daoust est revenu sur les suites des investigations, à commencer par les vêtements découverts près d'un ruisseau, actuellement en cours d'analyse. "Il va y avoir une recherche d'ADN, parce que malgré le fait que comme une grande lessiveuse, un ruisseau tourne, on peut arriver à retrouver un ADN, notamment du sang, et du sang qui ne serait pas forcément celui de l'enfant", explique l'ancien directeur de l’IRCGN.

Également, une analyse des déchirures présentent sur les quelques habits retrouvés est attendue. "Le deuxième point, c'est : est-ce que sur ces vêtements, il y a des déchirures qui ne seraient pas des déchirures naturelles ? (...) Les déchirures non naturelles, c'est un coup de couteau, un coup de cutter, quelque chose qui pourrait vraiment apporter un éclairage différent sur les hypothèses que l'on peut émettre."

Tout va être passé au peigne fin

François Daoust

"Tout va être passé au peigne fin et il va y avoir plusieurs dizaines, voire une centaine de prélèvements de façon à ne rien rater si jamais il y avait eu quelque chose", déclare François Daoust au micro d'Amandine Bégot. 
En parallèle, les enquêteurs ne perdent pas leur objectif : retrouver le maximum d'ossements du petit garçon. "Les experts de l'IRCGN, les gendarmes vont devoir descendre en aval tout le long du ruisseau et sur les abords pour voir et essayer de les retrouver", explique François Daoust. 

Plusieurs jours voire semaines seront nécessaires pour, peut-être, enfin connaître les causes de la mort du petit Émile et ainsi "laisser la famille faire son deuil tranquillement", conclut l'ancien directeur de l'IRCGN sur RTL.