Mort d'Émile : ce que l'on sait des soupçons de violences du grand-père sur ses enfants

La famille du petit Émile se montrera-t-elle toujours unie, ce dimanche 30 mars, lors de la messe célébrée à la chapelle des Frères pénitents gris d'Aix-en-Provence ? Car l'enquête se poursuit et a mené à la garde à vue des grands-parents, de l'oncle et de la tante du petit garçon victime, selon le procureur, d'un traumatisme facial violent. 

S'ils ont finalement été libérés jeudi, l'enquête a démontré que Philippe Védovini, le grand-père d'Émile, s'est déjà montré violent. Des violences évoquées par certains de ses enfants lors d'écoutes téléphoniques mises en place par les gendarmes à différentes phases de l'enquête, a révélé BFM TV.

Selon une source proche du dossier, plusieurs d'entre eux ont évoqué des gifles ou des tapes, mais aussi de véritables coups portés par leur père, violences qu'ils n'ont jamais signalées. Selon les informations de RTL, il ne s'agirait pas d'appels téléphoniques entre les enfants du grand-père d'Émile, mais de conversations séparées avec des tiers, alors qu'ils évoquent l'affaire de la disparition. 

Lors de sa garde à vue, les enquêteurs ont confronté le grand-père à ces écoutes et à ces accusations, mais son avocate a décidé de ne faire aucun commentaire sur ce qu'il a pu répondre. 

Philippe Védovini a eu dix enfants avec son épouse, dont certains sont encore très jeunes. Ce sont les plus âgés qui ont été mis sur écoute. Mais d'après une source proche du dossier, les violences dénoncées sont pour, certains, assez récentes. Des éléments qui n'ont, pour autant, pas de lien établi avec la mort d'Émile.

La garde à vue du grand-père a été levée sans suite, mais il intéresse de près les enquêteurs, qui n'a pas refermé la piste familiale.