Meurtre de Karine Esquivillon : les 81 jours de mensonge du mari

PODCAST - "L'Heure du Crime" s'intéresse à l'affaire Karine Esquivillon. Au printemps 2023, cette mère de famille tranquille, vivant en Vendée, a été tuée par son mari Michel Pialle. Il nie le féminicide, parle d'un accident. Les proches, toujours sous le choc, sont persuadés qu'il a tué volontairement.

Karine Esquivillon

Crédit : -UGC / GENDARMERIE NATIONALE / AFP

L'ENQUÊTE - L'affaire Karine Esquivillon : les mensonges de son mari

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L'INTÉGRALE - L'affaire Karine Esquivillon : 81 jours de mensonges

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Le 3 avril 2023, Michel Pialle se présente à la gendarmerie pour signaler la disparition de sa femme, Karine Esquivillon. Cette dernière ne supporterait plus sa vie de couple. 6 jours plus tard, le maire de la commune retrouve le téléphone de Karine que sur un bord d’autoroute. "La famille ne croit pas du tout Michel, car Karine n’est pas aventureuse et est très proche de ses enfants", explique Morad Djabari, reporter à RTL et invité de L'Heure du Crime.

Sa disparition prend la forme d’une enquête pour enlèvement et séquestration. La réaction très calme de Michel Pialle intrigue la police. D’autant que ce dernier possède un casier judiciaire pour escroquerie et contrefaçons. "On commence à investiguer immédiatement du côté de Michel, car il est habitué à mentir", souligne François Daoust, ancien directeur de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) et invité de L'Heure du Crime.

Meurtre ou accident ?

Toute l’attention se porte sur ce mari qui ne montre aucune émotion face à la disparition inquiétante de sa femme. Pendant que Pialle multiplie les interventions dans les médias pour se défendre, la police recueille plusieurs témoignages susceptibles de l’inculper.

Trois mois après la disparition de Karine Esquivillon, Michel Pialle est placé en garde à vue. Il finit par avouer être responsable de la mort de son épouse : un tir de carabine accidentel. "Paniqué", Pialle n’a contacté aucun secours et a déposé le corps de Karine dans les bois.

Avant le procès, il est impossible de savoir pour les enquêteurs s’il s’agit bien d’un accident. Les proches, toujours sous le choc, sont persuadés qu'il a tué volontairement. "La balistique de l’arme va aider à y voir plus claire", conclut François Daoust.

Les invités de l'émission

- Morad Djabari, reporter RTL.
- François Daoust, ancien directeur de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN). Directeur de CY Forensic School (École française spécialisée dans les sciences et l'investigation au service de l'enquête).

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