En toute illégalité, ils sont plus de 1.000 fêtards à s'être réunis sur un emplacement de 25 hectares à Tigné (Maine-et-Loire), pour une "rave-party" en début de soirée ce vendredi 23 juillet. Les fêtards, présents aussi toute la journée de ce 25 juillet sur le site, devraient partir dans la journée, tandis que les gendarmes s'efforcent de limiter l'afflux de nouvelles personnes sur les lieux.
"Nous avons été prévenus par les services de gendarmerie", explique le maire Médérick Thomas à Ouest-France qui a relayé l'information. Sur place, le 24 juillet, une quarantaine de gendarmes et de sapeurs-pompiers encadraient le rassemblement.
Les forces de l’ordre ont préféré encadrer la partie plutôt que de la stopper. Un poste de secours a en effet été mis en place et aucun incident n’est à déplorer. "Il n’est pour l’instant pas prévu d’évacuer les lieux, tout se passe dans le calme mais nous restons vigilants", précise Médérick Thomas.
Le préfet de Maine-et-Loire, Pierre Ory, s’est rendu lui aussi sur place afin de coordonner au mieux l’action des forces de l’ordre. Il a déploré l’irresponsabilité des participants à cette fête, organisée alors que l’épidémie de coronavirus est encore loin d’être terminée.
Sur place, les participants ont expliqué que cette "rave-party" était organisée en mémoire de Steve Maia Caniço, retrouvé le lundi 29 juillet 2019 dans la Loire à Nantes, plusieurs jours après la fête de la musique au cours de laquelle des policiers étaient intervenus.
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