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Les infos de 12h30 - Procès du violeur de la Sambre : "Je veux qu'il soit puni pour ce qu'il a fait", réclame une victime
Trente ans de viols et agressions sexuelles, 56 victimes : le procès de Dino Scala s'ouvre, vendredi, devant les assises du Nord. Nathalie, une victime, raconte son traumatisme depuis son agression.
Il a sévi pendant 30 ans sans être identifié. Celui que l'on a surnommé "le violeur de la Sambre" comparaît à partir de vendredi 10 juin à 14h devant la cour d'assises de Douai (Hauts-de-France).
Dino Scala est accusé d'avoir agressé et violé 56 femmes, dont la plus jeune avait 13 ans. Parmi elles : Nathalie qui angoisse avant de revoir son agresseur les yeux dans les yeux. Elle avait 20 ans quand un matin d'hiver, sur le chemin du travail à la frontière belge, elle a cru qu'elle allait mourir. "J'ai entendu du bruit dans les fougères, il m'a attrapé par derrière et m'a entraîné dans un petit chemin. Il m'a fait des attouchements et m'a dit : 'si tu cries, je te plante'. Ça a été vite, et après il m'a dit de compter jusqu'à 10'", se souvient-elle, la voix tremblante. Dino Scala avait un mode opératoire et agressait les femmes sur la route de son usine.
Comme d'autres victimes qui se disent bousillées dans leur vie de femme, Nathalie est restée traumatisée. "Chaque fois que quelqu'un arrive derrière moi trop vite, (la peur) est toujours présente. Je veux qu'il soit puni pour ce qu'il a fait", insiste Nathalie qui se demande comment cet homme intégré dans son village a pu passer inaperçu toutes ces années. Le procès doit durer jusqu'au 1er juillet.
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