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Le journal de 18h : Trente ans de prison requis contre Cécile Bourgeon et Berkane Makhlouf dans le procès Fiona
REPLAY - L'avocat général a décrit un couple "infernal", tandis que la défense insiste sur le manque de preuves matérielles contre leurs clients.
Cécile Bourgeon, la mère de la petite Fiona, à Clermont-Ferrand, en mai 2013 (Archives).
Crédit : AFP / THIERRY ZOCCOLAN
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Le 25 novembre, à Clermont-Ferrand, trente ans de réclusion ont été requis dans le cadre du procès Fiona contre la mère de la fillette, Cécile Bourgeon, et son beau-père, Berkane Makhlouf. Le tout assorti d'une peine de sûreté des deux tiers. Pendant tout le procès, l'avocat général a décrit un "couple infernal". Mais pour l'avocat de la défense, le manque de preuves matérielles joue en faveur du couple."Ne soyez pas aveuglés par la colère et par la haine", a-t-il lancé aux membres du jury, qui doit désormais rendre son verdict. L'enquête n'a pas permis d'établir si Cécile Bourgeon frappait ses enfants, et l'absence du corps de Fiona rend l'affaire encore plus complexe. Berkane Makhlouf a de son côté simplement évoqué deux gifles et quelques coups de pieds aux fesses. Le problème reste qu'il est toujours impossible de savoir comment Fiona est décédée. Et selon l'avocat de Berkane Makhlouf, il faut des preuves irréfutables pour condamner à des peines lourdes des individus. Pour lui, trente ans est par conséquent impensable. "Attention à l'erreur judiciaire, Makhlouf ce n'est pas un sain mais ce n'est pas un assassin", a-t-il lancé au jury.
À écouter également dans ce journal :
- Jacqueline Sauvage : les deux avocates de la Française de 68 ans ont annoncé que leur cliente refusait de se pouvoir en cassation. Condamnée à deux reprises, en première instance et en appel, à dix ans de prison pour le meurtre de son mari violent, Jacqueline Sauvage a vu sa demande de liberté conditionnelle rejetée par la Cour d'appel de Paris. "Épuisée", elle n'a plus la force de se battre.
- Primaire Les Républicains : Dernières heures de campagne et donc derniers rassemblements. François Fillon est à Paris devant 10 000 personnes ce 25 novembre. Alain Juppé de son côté s'est rendu à Colombey-les-Deux-Églises, en Haute-Marne, pour se recueillir sur la tombe du général De Gaulle. "En ce moment un peu trouble, c'est toujours bien de se retrouver et de se ressourcer. le gaullisme c'est aussi une certaine vision de l'homme, et un gaullisme social. C'est le sens que je voulais donner à cette visite", a déclaré l'édile de Bordeaux en marge de sa visite.
- Éducation : lors du débat de l'entre deux tours de la primaire de la droite, François Fillon a regretté l'absence de personnages historiques tels que Clovis et Jeanne d'Arc dans les enseignements français. La ministre de l'Éducation, Najat Vallaud-Belkacem a tenu à répondre à ces accusations, manuels à l'appui. "On étudie Rousseau et Voltaire, mais aussi Jeanne d'Arc associée à Charles VII". Et de tacler l'ancien Premier ministre : "C'est une façon pour François Fillon de détourner l'attention et d'éviter les questions qui fâchent sur les moyens à allouer à notre éducation".
- Terrorisme : un attentat a été déjoué ces jours-ci par les services de renseignement français. Et selon le procureur de la République de Paris, François Molins, ce "groupe de Strasbourg" comptait passer à l'acte le 1er décembre. Quatre hommes ont été interpellés à Strasbourg, un autre à Marseille. Et tout était prêt pour passer à l'acte et médiatiser l'attentat. Deux des suspects venaient en effet de télécharger l'application Périscope afin de permettre une diffusion en direct de leurs actes.
- Hérault : les forces de l'ordre ont interpellé l'homme de 47 ans accusé d'avoir tué une employée de maison de retraite à Montferrier-sur-Lez. Il a été placé en garde à vue.
- Kinder : selon une enquête du journal britannique The Sun, les jouets dissimulés dans les oeufs Kinder seraient assemblés par des enfants en Roumanie. Ferrero, propriétaire de Kinder, s'est dit choqué par les conclusions de l'enquête du titre de presse.
