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"L'infirmière s'est trompée d'ampoule" : un homme décède dans un hôpital du Jura après une erreur
Pris en charge aux urgences de l'hôpital de Dole, dans le Jura, un homme de 74 ans est mort à la suite d'une possible erreur médicamenteuse. Une enquête du chef "d'homicide involontaire", confiée au commissariat de police de Dole, a été ouverte.
Une mauvaise injection aux conséquences fatales. Le 26 février, un homme de 74 ans a été pris en charge aux urgences du centre hospitalier Louis Pasteur de Dole (Jura). Il est décédé deux semaines plus tard, le lundi 10 mars. Il avait fait un arrêt cardiaque après qu'une infirmière s'est trompée dans l'injection d'un sédatif.
Le centre hospitalier privilégie "une erreur d'administration de médicament" au patient. Confiée au commissariat de police de Dole, une enquête du chef "d'homicide involontaire" a été ouverte et "les investigations suivent leurs cours", a précisé la procureure de la République de Lons-le-Saunier, Julie Fergane.
La direction de Louis-Pasteur a lancé une enquête administrative afin "d'établir les causes organisationnelles et les responsabilités individuelles à l'origine de cet événement grave". Cet "événement indésirable grave" a été signalé auprès de l'Agence Régionale de Santé, note le communiqué partagé par la direction de l'hôpital de Dole.
La veuve du septuagénaire porte plainte
"Son état s'est rapidement détérioré" et il a été transféré vers l'unité de réanimation du CHU de Besançon, où il est décédé lundi, a également précisé le communiqué. "En l'état des investigations menées en interne, l'hypothèse d'une erreur d'administration de médicament par un personnel du service des urgences est privilégiée", selon l'établissement.
Le septuagénaire souffrait de problèmes cardiaques et s'était rendu aux urgences en l'absence de son médecin traitant, car son cœur battait "un peu vite", selon Le Progrès. "L'infirmière s'est trompée d'ampoule et a injecté un sédatif. Mon mari a fait un arrêt cardiaque et s'est retrouvé plongé dans le coma", s'est confiée l'épouse du défunt auprès du quotidien.
La veuve du septuagénaire a alors porté plainte après cette erreur tragique. Au centre hospitalier, on dénonce également les conditions de travail, rapporte France 3.
