Le 20 janvier 1997, au matin, deux employés du Grand Hôtel de Saint-Quentin, n'arrivent pas à rentrer dans le bâtiment et le téléphone ne répond pas. Ils alertent le directeur de l'établissement voisin qui leur confie un passe pour ouvrir la porte de l'hôtel. Le Grand Hôtel est plongé dans l'obscurité et le silence.
Les employés montent à l'étage où le propriétaire Léo Roupioz dispose d'une suite. Personne ne répond. Ils pénètrent dans la chambre et découvre le corps de Léo Roupioz, 72 ans, dans une mare de sang. A ses côtés est allongée sa maîtresse, également gérante de l'établissement, Gisèle Kunstler, 66 ans. Les deux victimes ont reçu de violents coups sur le crâne.
Le commissariat de Saint-Quentin est aussitôt prévenu et des gardiens de la paix bouclent aussitôt l'hôtel. Dans l'hôtel désert, les enquêteurs cherchent la réceptionniste ainsi que le garçon d'étage. L'hôtel est vide. Ils se rendent dans les sous-sols et découvre le corps de la récéptionniste, Michèle Fabris, 32 ans. Dans la réserve, pas très loin, ils trouvent le garçon d'étage enfermé dans la réserve. Le jeune homme choqué désigne immédiatement Jean-Baptiste Hennequin, le veilleur de nuit, comme étant le tueur.
Me Laurent Moreuil, avocat des sœurs de Gisèle Kunstler
Me Anne-Laure Pillon, avocate de Jean-Baptiste Hennequin
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