L'affaire Calers : un mensonge de trop

Le 2 novembre 2001, vers 21h30, Eric Calers rentre chez lui. Il se fait déposer en voiture par un collègue devant son domicile à Busnes. Il remarque que sa voiture, une Renault 11, garée devant sa porte et mise en vente, est complétement à plat. Elle a, au moins, deux pneus crevés.

Eric Calers pénètre dans la maison, salue son épouse et son fils de 11 ans puis ressort pour vérifier cette histoire de pneus. Il tarde à revenir. Son épouse sort à son tour et trouve Eric Calers agonisant, allongé sur le dos. Les pompiers arrivent rapidement sur place, mais ne peuvent rien faire. Eric Calers est mort.

Les premières constatations sont troublantes. Six impacts de balles sont dénombrés, quatre dans les pneus crevés, une balle perdue dans la voiture. Le tireur a pris le soin de ramasser toutes les douilles.

Cinq jour après le meurtre, le légiste établit qu'Eric Calers a été tué par un seul projectile pénétré dans le dos. La munition utilisée est du 22 long rifle. Au fil des semaines, les enquêteurs mettent au jour des petits secrets au sein de la famille Calers.

Nos invités

À écouter aussi

L'heure du Crime

L'INTÉGRALE - Angélique Chauviré : la suppliciée du boucher des Caraïbes

08/10/2025 à 15:00 - 39m57s

Arnaud Ardoin, journaliste
Jean-Michel Leblanc, beau-frère d'Eric Calers, accusé à tort de son meurtre
Me Mario Califano, avocat de Jean-Michel Leblanc

À lire aussi

Robert Badinter

Affaire Patrick Henry : comment Robert Badinter lui a t-il évité la peine de mort au terme d'un procès historique ?