Jonathann Daval : pourquoi est-il jugé en appel ce vendredi ?

Jonathann Daval se retrouve une nouvelle fois face à la justice, cette fois-ci pour répondre d'accusations de "dénonciation calomnieuse". Après avoir été relaxé en première instance, il est jugé en appel, vendredi 11 avril, à Besançon.

Jonathann Daval entouré de ses beaux-parents lors de la marche blanche en souvenir de sa femme Alexia Daval

Crédit : SEBASTIEN BOZON / AFP

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Jonathan Daval est à nouveau devant la Justice. Condamné à 25 ans de réclusion pour le meurtre de son épouse Alexia, il comparaît à Besançon dans le Doubs, ce vendredi 11 avril, jugé en appel pour "dénonciation calomnieuse".

Lors de l'enquête sur le meurtre de sa femme, Jonathann Daval a souvent changé sa version des faits. En juillet 2018, après avoir avoué, il fait marche arrière et accuse le beau-frère d'Alexia, Grégory Gay, d'être à l'origine du crime. Il assure qu'il s'est dénoncé pour couvrir le coupable, en commun accord avec l'ensemble de la famille.

Une version des faits qui lui vaut de comparaître devant le tribunal, le 10 avril 2024 pour "dénonciation calomnieuse". Il a été relaxé en première instance par le tribunal correctionnel, qui a estimé que ces accusations n'étaient pas "spontanées" mais dans une situation de contrainte puisqu'il était mis en examen à l'époque. Selon le tribunal, ses déclarations ne constituent donc pas une infraction pénale.

Un "calvaire" jusqu'à la confrontation

Pour le beau-frère d'Alexia Daval, ces accusations n'ont pas été sans conséquences. Son avocat assure que son client a vécu un véritable "calvaire". "Du jour au lendemain, tout change (...) Grégory me dit, 'mais moi, le regard de mes collègues au travail a bougé. J'ai bien vu qu'il y avait un zeste de doute qui avait été instillé'", rapportait Me Portejoie au micro de RTL.

Le mensonge ne durera que quelques mois. Une confrontation entre Jonathann et la famille Fouillot, la famille d'Alexia, est organisée. Face à sa belle-mère, le suspect est en larmes et demande à lui parler seul à seul. "Et là, c'est là où il se lève... et lui dit", se souvient, Me Randall Schwerdorffer, l'avocat de Jonathan Daval qui se tient alors à quelques mètres. "Ensuite, il s'effondre et elle le prend dans ses bras. Voilà comment ça se goupillent toutes les choses", racontait-il dans Les Voix du crime, un podcast RTL.

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