INVITÉ RTL - Nicolas Sarkozy sous bracelet électronique : à quel point sera-t-il entravé ?

Depuis ce vendredi après-midi, Nicolas Sarkozy est équipé d'un bracelet électronique à la jambe. C'est un agent de surveillance de l'administration pénitentiaire qui est venu à son domicile pour lui poser l'objet. Cette mesure s'accompagne d'un certain nombre de restrictions pour l'ancien chef de l'État. Il ne peut s’absenter de son domicile qu'entre 8h et 20h (21h30 les lundis, mercredis et jeudis). Selon les informations de RTL, l'ancien président de la République est désormais écroué à la prison de la Santé mais non détenu.

"On croit toujours que le bracelet électronique, c'est des vacances. Pas du tout. Alors évidemment, c'est mieux d'être sous le bracelet électronique chez soi qu'en prison. Mais c'est une énorme contrainte. Vous n'êtes plus libre de votre liberté. Vous ne pouvez pas prendre de bain, par exemple", a réagi Laurent Valdiguier, grand reporter à l'hebdomadaire Marianne au micro de RTL.

Pour autant, l'ancien président n'a pas hésité à faire son footing ce vendredi après-midi. "Il envoie un message, tout ça ne va pas m'arrêter. C'est vrai qu'il est le premier ancien président à avoir été en garde à vue, le premier ancien président à avoir été mis en examen, le premier ancien président à avoir été condamné en première instance, condamné en appel, confirmé en cours de cassation. Aujourd'hui, il est le premier ancien président à être sous bracelet électronique après avoir été condamné à une peine de prison ferme. Aujourd'hui, il affronte dans ce procès libyen qui a démarré depuis le 6 janvier, il affronte une bataille dantesque", a poursuivi Laurent Valdiguier. 

Nicolas Sarkozy sera de nouveau au tribunal, lundi, dans le procès du financement libyen présumé de sa campagne présidentielle de 2007. "Peut-être qu'il réagira dans l'audience. D'ailleurs, j'imagine que la présidente Gavarino du procès Libyen sera informée qu'à partir de 21h30, il doit désormais impérativement être chez lui." 

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