Intoxications dans l'Aisne : pourquoi l'origine des contaminations reste un mystère

Une enfant de 11 ans est décédée et sept autres ont été victimes d'intoxications alimentaires à Saint-Quentin et aux alentours. L'origine de ces contamination reste toujours mystérieuse.

Un service d'urgences (Illustration)

Crédit : FRED DUFOUR / AFP

AISNE - Inquiétude après une série d'intoxications

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Le mystère est total dans l'Aisne ce 20 juin, à Saint-Quentin, où a été signalé un huitième cas d'intoxication alimentaire sévère. Toutes ces intoxications concernent des enfants de la ville ou des environs.

La ville de Saint-Quentin a été bouleversée par la mort de la jeune Élise, 11 ans en début de semaine. Et l'absence d'explication pour le moment ne fait que renforcer l'inquiétude sur place.

Plus d'une trentaine de spécialistes sont mobilisés pour rechercher l'origine de cette intoxication. Pour l'instant, aucun lien n'est avéré entre ces enfants malades, d'âge différent, n'ayant pas fréquenté les mêmes lieux. Dans les familles touchées, un seul enfant d'une fratrie peut être infecté. La contamination reste localisée sur Saint-Quentin, où certains parents se sont présentés spontanément à l'hôpital.

"On ne sait pas d'où ça vient, témoigne une mère de famille. C'est vrai qu'on nettoie beaucoup plus, on leur dit bien de se laver les mains avant de manger. J'espère que les tests biologiques qu'ils vont faire, ça va servir à quelque chose. Vraiment, on ne sait pas si ça vient d'une cantine... Ils ont parlé d'Escherichia coli, c'est une bactérie qui fait très très peur".

Les dernières analyses écartent une contamination de l'eau du robinet, toujours consommable. En attendant les résultats, il faut continuer de pratiquer les gestes d'hygiène de bon sens.

"On est sur un cas d'investigation un peu plus complexe, explique le docteur Éloi Goullieux, patron du SAMU de l'Aisne. Tous les services essaient justement de coordonner leurs données sous l'égide de Santé publique France et nous espérons des résultats les plus rapidement possible. Ces intoxications n'ont en tout cas pas nécessité pour l'instant de plans particuliers à l'hôpital qui continue de fonctionner normalement".

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