Un jeune homme de 19 ans qui se trouvait sur le toit d’un magasin Lidl de Petit-Quevilly (Seine-Maritime) dans la nuit du jeudi 29 au vendredi 30 juin a fait une chute de 5 mètres de haut, alors que le magasin était pris pour cible par des émeutiers. Il a été pris en charge par les secours et transporté en état de mort cérébrale au CHU de Rouen.
Selon une source policière, l’état de santé du jeune homme ne laisse aucun espoir, les soins devraient être arrêtés en cette fin d’après-midi et son décès sera alors officiellement constaté.
Quelques heures après l'annonce de cet état de mort cérébrale, le procureur de Rouen a confirmé le décès du jeune homme. "Je vous confirme qu’un jeune d’une vingtaine d’année est décédé cet après-midi après être tombé à travers un toit sur lequel il était monté avec un autre jeune, a-t-il fait savoir à RTL. Il apparaît en procédure que ce toit est celui d’un centre commercial comportant plusieurs magasins fermés dont un ancien magasin Lidl."
À Cayenne, en Guyane, un homme de 50 ans a été accidentellement tué par balles par des émeutiers. Selon le procureur, il faut être prudent sur le lien entre les manifestations pour Nahel et cette tragédie car le quartier est victime depuis plusieurs jours de débordements qui datent d'avant la mort du jeune homme à Nanterre.
De nombreuses villes de région parisienne et de province se sont réveillées vendredi avec les stigmates d'une nouvelle nuit de violences, la troisième depuis la mort mardi à Nanterre de Nahel, tué par un policier. Dans la nuit de jeudi à vendredi, les forces de l'ordre ont procédé à plus de 600 interpellations. Pour endiguer une "généralisation" des violences urbaines, les autorités avaient mobilisé 40.000 policiers et gendarmes, ainsi que des unités d'intervention d'élite comme le Raid (police) ou le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN). Malgré ce déploiement massif, des violences et des dégradations ont eu lieu dans de multiples villes.
Les préfectures de plusieurs grandes villes, comme Marseille, Lyon, Bordeaux, Montpellier ou Toulouse ont interdit vendredi toute manifestation dans les centres-villes. Ces interdictions surviennent alors que des appels à des rassemblements vendredi à 20h00 dans 18 grandes villes "contre le racisme, les crimes et les violences policières" sont largement relayés sur les réseaux sociaux depuis deux jours.
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