Elle a été vue la dernière fois à l’heure du petit-déjeuner dans son hôtel de Nikkō au Japon. Depuis, les proches de Tiphaine Véron n’ont plus reçu de nouvelles. Le dossier a été confié à une juge d’instruction de Poitiers, où vivait cette femme âgée de 36 ans au moment de sa disparition dans cette petite ville très touristique du Japon.
Mais la relation entre la justice française et les autorités japonaises a été compliquée durant toute l’instruction. L'affaire est même passée très proche du non-lieu. C’est pour cette raison que la famille de Tiphaine, accompagnée de leur avocate Me Corinne Herrmann, s’est battue pour que le dossier soit transféré au pôle "cold case" de Nanterre, crée l’an dernier.
"On réalise que nous sommes chanceux que ce dossier soit transféré à ce nouveau pôle", explique Damien Véron, le frère de Tiphaine, "l'instruction à Poitiers a été laborieuse donc, là, c'est merveilleux pour nous".
Le juge d'instruction qui sera chargé du dossier de la disparition de Tiphaine Véron va pouvoir reprendre l'enquête là où elle s'est arrêté avec des moyens d'investigations supplémentaires. "Ce qu'on demande depuis le début, c'est qu'un juge d'instruction puisse aller au Japon", insiste Damien Véron, "il y a tellement de chose à faire qu'on s'est toujours dit : on doit continuer à se battre".
Le dossier de la disparition de Tiphaine Véron va
donc désormais rejoindre le pôle cold case piloté par la juge d’instruction Sabine Kheris. Cette magistrate
est notamment connue pour avoir fait avouer au tueur en série Michel Fourniret
son implication dans la mort d’Estelle Mouzin.
Selon le dernier décompte communiqué à RTL par le parquet de Nanterre, 67 dossiers sont donc instruits au pôle, dont 8 parcours criminels. À cela se rajoute une vingtaine de dossier en enquête préliminaire.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.