INFO RTL - Le "violeur de Tinder" fait appel après avoir été condamné à 18 ans de prison

Info RTL Salim Berrada, surnommé le "violeur de Tinder", fait appel après avoir été condamné à 18 ans de prison pour viols et agressions sexuelles.

Photo d'illustration de la balance de la Justice

Crédit : AFP / DAMIEN MEYER

Je m'abonne à la newsletter « Infos »

Salim Berrada, condamné le vendredi 29 mars, à 18 ans de réclusion criminelle (avec une période de sûreté des deux tiers) pour 15 viols et agressions sexuelles (acquitté pour deux faits), vient d’interjeter appel, par le biais de ses avocats Mes Irina Kratz et Ambroise Vienet-Legué, selon les informations de RTL.

Ce photographe amateur continue de clamer son innocence depuis sa première garde à vue en 2016, affirmant que les plaignantes étaient "consentantes".

Pourtant, l'enquête avait fait apparaitre la présence dans son ordinateur, d'un fichier Excel, avec des phrases d'accroche, des messages type prêts à être envoyés soulignant un mode opératoire méthodique pour attirer ses victimes. Un autre procès se tiendra donc, devant une cour d’assises cette fois, où Salim Berrada encourt jusqu’à 20 ans de réclusion.

Il avait été condamné à 18 ans de prison

L'homme qui attirait ses victimes sur les réseaux sociaux et les sites de rencontres, a été reconnu coupable d'avoir agressé sexuellement et violé 15 femmes. Il a été condamné à une peine de 18 ans de prison par la cour criminelle. Au cours de ce dossier, 17 femmes disent avoir été victimes de viols ou d'agressions sexuelles commises par Salim Berrada.

Cependant, pour deux de ces femmes, la cour l'avait acquitté, considérant que les preuves manquaient et que le doute devait lui bénéficier. Le président Thierry Fusina avait alors déclaré que la cour avait pris en compte le "caractère particulièrement organisé", un "mode opératoire éprouvé" et le "caractère sériel de ces crimes et délits", considérés comme "particulièrement inquiétants", ainsi que le nombre élevé de victimes.

Certaines de ces femmes, victimes du "violeur de Tinder", s'exprimaient au micro de RTL le 30 mars dernier : "Pendant toutes ces années, on pensait être seule. On a passé des années seule. Et là, d'un coup, on rencontre des sœurs, des sœurs de douleur, qui non seulement ont vécu la même chose mais au même endroit, avec la même personne. C'est indescriptible".

La rédaction vous recommande