C'est une annonce de vente sur Snapchat, signalée au commissariat du secteur nord de Mulhouse, qui a trahi le jeune revendeur d'artifices illégaux. Après une rapide enquête, les policiers alsaciens ont identifié l'identité et l'adresse d'un mineur de 16 ans. Dans le logement familial, où seule la mère était présente, les agents ont découvert, dans la chambre de son fils, plus de 300 engins pyrotechniques de catégorie F2 et F3, interdits à la vente. Dans le détail, les policiers ont saisi 330 "chandelles romaines", des pièces en forme de tube que l'on peut tenir à la main et qui tirent des salves d'artifice à jusqu'à 60 mètres.
L'adolescent a été convoqué en janvier par le commissariat. Pour détention et transport de feux d'artifices interdits, le jeune homme risque, en théorie, jusqu'à cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende. Les préfectures du Haut-Rhin et du Bas-Rhin multiplient les opérations de contrôles sur les reventes de feux d'artifices interdits depuis jeudi en amont du nouvel an, notamment du fait d'une réglementation différente en Allemagne ou les ventes de certains engins de catégorie F2 et F3 sont autorisées quelques jours avant le réveillon.
Jeudi après-midi à Sélestat (Bas-Rhin), au cours d'une autre opération, les policiers ont interpelé quatre personnes qui faisaient exploser de nombreux pétards. Dans le coffre d'un véhicule, 174 pièces d'artifices achetées en Allemagne ont été saisies.
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