Grève du 18 septembre : le dispositif "n'est pas sous-dimensionné", estime le porte-parole de la Gendarmerie nationale sur RTL

Le lieutenant-colonel Erwan Coiffard, porte-parole de la Gendarmerie nationale, était invité au micro de RTL, ce mercredi 17 septembre. L’occasion pour lui d’évoquer le dispositif de sécurité prévu pour la journée de mobilisation nationale du lendemain.

On annonce trois fois plus de manifestants que lors de l’opération "Bloquons tout" du 10 septembre, 80.000 policiers et gendarmes seront mobilisés, soit autant que la semaine dernière. "Nous ne sommes pas sur un dispositif qui est sous-dimensionné, on est sur un dispositif qui est adapté", assure le porte-parole de l’instance, ajoutant " qu'il y a la même volonté de pouvoir couvrir le territoire dès ce (mercredi) soir, de tenir le terrain".

Il évoque notamment "une journée plus traditionnelle avec un système de cortèges, des déclarations qui ont été faites et des itinéraires qui sont convenus en lien avec l'autorité administrative" par rapport à celle de la semaine précédente. "Pour ce qui est de la facilité à la gérer, ça va dépendre de la façon dont les choses se dérouleront dans la journée", indique-t-il.

Deux menaces envisagées

Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, et le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, ont fait part de leurs craintes à propos de potentiels nombreux casseurs. “On distingue bien pour la journée de demain deux types de menaces : une qui correspond un peu plus à ce qu'on connaissait la semaine précédente (...) avec peut-être un volume faible de personnes, mais une capacité de nuisance importante sur un schéma comme celui des sabotages qui étaient évoqués ; et plusieurs milliers de personnes qui pourraient venir s'agréger et détourner les cortèges de leur revendication première”, souligne Erwan Coiffard.

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Alors qu’il se félicite de la déclaration d’aucun blessé lors de la manifestation du 10 septembre, le porte-parole de la Gendarmerie nationale rappelle que "l'objectif reste d’interpeller les auteurs de dégradations et de pouvoir les présenter à la justice" et "de sécuriser ces cortèges et de permettre que la manifestation se déroule dans les meilleures conditions" pour cette nouvelle journée de mobilisation.