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Gard : un entrepreneur accusé d'avoir tenté de faire assassiner sa femme
Selon "Midi Libre", un chef d'entreprise d'Alès (Gard) aurait fomenté le meurtre de sa compagne en payant un ancien agent de sécurité privée.
Une équipe de la PJ (photo d'illustration).
Crédit : AFP / FRED DUFOUR
Selon les informations du quotidien régional, Midi Libre, la tentative d'assassinat remonte au 6 avril 2013. Cette nuit-là, Fabrice A. appelle les secours en pleine nuit. Sa compagne, avec qui il a eu un enfant en 2012, vient de recevoir trois balles de 9 mm dans les jambes et l'abdomen dans ce qui semble alors être un cambriolage.
"Sans paraître choqué outre mesure par ce qui vient d'arriver", selon les dires du journal, Fabrice A., ancien
patron de discothèque devenu dirigeant d'une société de recyclage, déclare : "Un homme tenant un revolver emballé dans un sac plastique a sauté sur le lit, avant d'ouvrir le feu (...). Je l'ai poursuivi, il a rejoint une second personne à l'extérieur". Hospitalisée, sa compagne, elle, "frôle la mort".
Fils d'un commissaire de police
Après des "investigations fouillées" menées par la Police judiciaire (PJ) de Montpellier, les soupçons se portent sur le conjoint de la victime. Selon Midi Libre, l'homme, qui entretient des relations difficiles avec sa belle-mère, aurait eu des contacts téléphoniques répétés, "dans les jours précédents les faits", avec un employé d'une société de sécurité, "déjà condamné pour violences". Placé en garde à vue, le 4 décembre dernier, le vigile nie toute implication.
Également interrogé, Fabrice A. finit par craquer et passe aux aveux devant les policiers. Selon le journal, il aurait avoué avoir fomenté l'assassinat avec l'aide de ce complice, à qui il aurait donné ou promis "quelques milliers d'euros". Il aurait envisagé d'autres pistes, comme le maquillage en suicide ou en accident de la route. Âgé de 42 ans, Fabrice A. est le fils d'un commissaire de police qui fut en poste à Alès et à Rodez (Aveyron). Il est aujourd'hui en prison.
"L'instruction vient de commencer, et on pourrait avoir des surprises quant à l'implication supposée ou réelle de mon client", a déclaré au quotidien l'avocat du vigile. L'avocate de Fabrice A, elle, a souhaité réservé ses déclarations au juge d'instruction.
