Fillettes retrouvées mortes dans une caserne : la mère "bipolaire et dépressive"
La mère de deux fillettes retrouvées mortes dimanche 10 juin à Limonest, près de Lyon, est la principale suspecte du double meurtre. Son conjoint ne croit pas à la thèse de l'accident et la décrit comme une personne psychologiquement instable.

De nouveaux éléments étayent la thèse de l'infanticide dans l'affaire des fillettes de 3 et 5 ans retrouvées mortes dimanche 10 juin, dans un logement de fonction de la brigade de gendarmerie de Limonest (Rhône). Les corps des deux sœurs ont été découverts par leur mère dimanche 10 juin, mais le caractère "évolutif et contradictoire" des explications de cette maman font d'elle la principale suspecte, selon une source proche de l'enquête qui s'adresse au Parisien.
Selon les informations du quotidien, le père des deux enfants, sous-officier de la brigade de gendarmerie, estime lui aussi que sa compagne est impliquée dans leur décès. "Je ne crois pas à un accident. Je pense que Djamila est à l'origine de la mort des enfants", aurait-il déclaré. Le père participait à une course cycliste dimanche 10 juin et était absent au moment des faits. Il projetait de la quitter, selon une source proche de l'enquête - une situation que cette dernière n'aurait pas supporté.
"Les gendarmes pensent qu'elle a tué ses deux filles, en deux temps et par vengeance", fait savoir le quotidien. La mère des fillettes a été déférée au parquet au soir du mercredi 13 juin. Son placement en détention a été requis, de même que l'ouverture d'une information judiciaire pour assassinats. Les enquêteurs soupçonnent un empoisonnement des enfants, qui ne présentaient pas de traces de coups. Des analyses toxicologiques doivent livrer prochainement de plus amples informations.