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Le journal de 12h30 - Fillettes tuées à Limonest : la piste de l'empoisonnement privilégiée
La piste de l’empoisonnement est privilégiée par les enquêteurs après la découverte dimanche 10 juin de deux fillettes mortes dans leur chambre dans une caserne de gendarmes.
Les deux fillettes ont-elles été empoisonnées ? C’est
la piste privilégiée au regard des premières constatations du médecin légiste,
qui a examiné les corps des deux petites filles retrouvées mortes dans leur chambre dimanche 10 juin à Limonest (Rhône). Les enfants ne présentaient pas de
trace de coups ou de strangulation.
C’est leur mère qui les avait découvertes après avoir passé
l’après-midi avec des amis, dans un appartement de fonction de la gendarmerie. Le
père âgé de 35 ans, gendarme sous-officier était absent à l’heure de faits. Ce
dernier participait à une course cycliste. Il a été longuement entendu, et mis
hors de cause.
Son épouse en revanche est soupçonnée d’avoir empoisonné les
enfants par dépit ou vengeance alors que le couple était en instance de
divorce, ce qui pourrait être le mobile du crime. La jeune femme choquée et hospitalisée
n’a pas encore été entendue par les enquêteurs. Mais la piste accidentelle
n’est pas totalement exclue.
Ce matin les enseignants des deux enfants ont été informés
de la mort des deux fillettes. Une cellule psychologique a été mise en place
dans l’établissement situé à deux pas de la gendarmerie.
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