Dix ans après l'horreur, c'est le procès d'un vrai cauchemar pour celle qui n'était qu'une jeune fille, qui s'ouvre aux assises d'Évry ce lundi 21 novembre : celui d'un viol en réunion. La victime dit avoir été agressée par 20 garçons. Une partie d'entre eux est jugée pour ces faits qui remontent à 2013.
Douze jeunes de la cité Saint-Hubert, tous mineurs à l’époque vont être jugés pour ce viol collectif. Dix autres hommes, qui avaient moins de 16 ans ce jour-là, seront jugés en 2023 par le tribunal pour enfants.
La jeune Inès pensait simplement retrouver Dixon, son flirt du moment, quand elle le rejoignait au parc cet après-midi là. Les deux adolescents s'embrassaient dans les toilettes publiques quand d'autres ont tambouriné à la porte. Inès a alors été violée par un garçon du quartier, puis par un autre, 20 adolescents en tout selon son récit. Le calvaire d'Inès a duré près de deux heures.
Pour la justice, ceux qui ont bloqué la porte, ceux qui ont patienté dans la file d'attente, ceux qui ont distribué des préservatifs, sont également des complices. Mais dans cette affaire, la justice a été tellement lente, qu'il a fallu près d'une décennie pour que ces viols soient enfin jugés. La défense compte bien demander le sens de la peine quand les accusés mineurs sont devenus aujourd'hui des adultes et même des pères de famille pour certains.
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