Les faits se sont déroulés en juillet 2018. Trois enfants de 9 à 13 ans sont morts noyés dans un lac de Chalon-sur-Saône interdit à la baignade. Le procès en correctionnelle de la belle-mère qui devait les surveiller s'ouvre ce vendredi 31 mars. Elle est jugée pour homicide involontaire.
Ce jour-là dans ce lac artificiel réputé dangereux, des enfants âgés de 9 et 10 ans commencent à se baigner et très vite, ils perdent pied et disparaissent dans les eaux noires et profondes avant que leur frère aîné ne tente d'intervenir. Mais lui aussi ne sait pas nager et sombre à son tour. C'est la belle-mère des enfants qui était censée les surveiller, ce qu'elle n'a pas fait se lamente la mère des victimes, Lallia Konaté.
"Le rapport d'expertise dit 108 mètres des enfants en contrebas. Donc, elle n'avait aucune possibilité de voir les enfants de par la distance et par le fait qu'elle était en contrebas. J'étais censée perdre mes cinq enfants ce jour-là mais mes deux filles ont eu le réflexe de sortir de l'eau", décrit la mère de famille.
"La seule façon que la justice peut réparer (sic) c'est condamner les responsables. Reconnaître la gravité de ce drame, que trois enfants ont perdu la vie, c'est reconnaître qu'il y a une famille qui est détruite. Reconnaître tout ça, c'est réparer. C'est pour ça que je me bats jusqu'à aujourd'hui", poursuit-elle. Le maire de Chalon-sur-Saône Gilles Platret est également cité à comparaître pour défaut de signalisation de ce lac interdit à la baignade.