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DOCUMENT RTL - Mohamed Haouas condamné pour violences conjugales : "C'est sa dernière chance", confie son épouse Imane
"La blessure restera mais avec le temps on pardonne", a confié Imane Haouas après le procès de son mari, condamné à un an de prison ferme pour avoir frappé son épouse. De son côté, la procureure de la République estime qu'"il y a un risque majeur de réitération des faits".
L'ex-joueur du XV de France Mohamed Haouas.
Crédit : ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP
Filmé, vendredi 26 mai, alors qu'il frappait sa femme, le pilier du XV de France Mohamed Haouas a été jugé ce mardi 30 mai. Il a écopé d'un an de prison ferme, mais le tribunal de Montpellier l'a laissé en liberté avec obligation de soins, avec la possibilité d'aménager sa peine. Le tribunal correctionnel n'a donc pas suivi la procureure, qui avait requis au total 18 mois ferme avec mandat de dépôt et donc maintien en détention contre le joueur du MHR, jugé pour avoir frappé sa femme après l'avoir vue fumer une cigarette devant le centre commercial où elle travaille.
Imane, sa femme, était présente au procès. "Choquée" par la violence exercée sur elle par son mari --pour la première fois, a-t-elle affirmé à l'audience--, celle-ci n'avait pas porté plainte. Mais elle s'est portée partie civile, afin de signifier qu'elle "ne cautionne pas" son geste. Elle veut désormais donner une seconde chance à son mari : "Forcément toute la tension redescend, je suis très contente de le retrouver." Elle a par ailleurs indiqué que ce procès avait été un "enfer" pour elle, mais aussi "pour le reste de la famille" : "Quatre jours à ne pas dormir, ne pas manger, mais il faut garder la face pour les enfants".
Selon elle, le fait qu'elle ait pris la parole durant ce procès a joué sur le fait que Mohamed Haouas n'aille pas en prison. Imane Haouas veut accorder une seconde chance au père de ses enfants. "La blessure restera forcément. Mais avec le temps, on pardonne. Tout le monde fait des erreurs. C'est sa dernière chance, il peut être très reconnaissant", conclut-elle au micro de RTL.
De son côté, la procureur de la République a affirmé au procès qu'Imane Haouas avait "peur". "Elle est terrorisée et je pense qu'il y a un risque majeur de réitération des faits", a-t-elle ajouté.
