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DOCUMENT RTL - "Bizutage" dans un palace à Biarritz : "Cette affaire a été trop loin", réagit le chef Aurélien Largeau
Blanchi par les conclusions du parquet de Bayonne, le chef étoilé Aurélien Largeau reste mortifié par les accusations de bizutage dont il a fait l'objet.
Une affaire qui a provoqué son départ de l'hôtel du Palais de Biarritz. Accusé de "bizutage humiliant", le chef étoilé Aurélien Largeau a été écarté des cuisines de l'établissement de luxe par le groupe Hayatt, son gestionnaire, en décembre dernier. L'enquête ouverte pour agression sexuelle et violences à l'hôtel du Palais a depuis été classée sans suite.
Les faits présumés concernaient un employé de cuisine qui, selon des témoignages de l'époque recueillis par la presse locale, aurait été attaché nu sur une chaise, une pomme placée dans sa bouche et une carotte entre les fesses. Ce dernier avait cependant rapidement démenti les accusations de bizutage à l'encontre de son chef, Aurélien Largeau.
"En fait, déjà, 'attaché nu', c'est faux. Il tenait lui-même ses liens, c'est ce que l'enquête a révélé", a témoigné le chef étoilé au micro de Mohamed Bouhafsi pour Focus Dimanche sur RTL. "Il n y a jamais eu d'histoire de carotte (…) après la diffusion de cette histoire, on a commencé à parler de viol présumé, d'agression sexuelle. Vous vous rendez compte des mots dont il s'agit, pour un jeune qui voulait en fait fêter son départ ?", a-t-il poursuivi.
S'il se dit "satisfait" et "soulagé" par la conclusion de l'enquête du parquet de Bayonne, qui a établi l'absence de tout "acte de contrainte, d'agression sexuelle et de violence", Aurélien Largeau ne reste pas moins meurtri par les accusations dont il a fait l'objet.
"Ma famille a été extrêmement touchée. Mes collaborateurs ont été extrêmement touchés. 17 personnes vont perdre leur emploi", a-t-il confié. Avant de déplorer : "Cette affaire a été très loin et personne n'a rien fait, y compris l'employeur".
