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DOCUMENT RTL - Attaque à la gare du Nord : "Tout le monde a commencé à courir partout et à crier", raconte une témoin

Lilie s'apprêtait à prendre un train pour Amsterdam, lorsqu'elle a assisté à l'attaque qui a eu lieu à l'aube ce mercredi 11 janvier 2023.

Un policier à la Gare du Nord de Paris le 11 janvier 2023
Un policier à la Gare du Nord de Paris le 11 janvier 2023
Crédit : JULIEN DE ROSA / AFP
DOCUMENT RTL - Attaque à la gare du Nord : "Tout le monde a commencé à courir partout et à crier", raconte une témoin
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Aymeric Parthonnaud & Maxime Levy

Six personnes ont été blessées, dont une gravement, par arme blanche ce mercredi 11 janvier 2023 à la Gare du Nord à Paris. Les faits se sont déroulés tôt le matin, vers 6h45 au sein de la gare et l'homme responsable a été rapidement maîtrisé par les policiers sur place. 

Lilie était sur place, tout près de l'homme et de ses victimes. Elle raconte au micro de RTL ce qu'elle a vu. "En se retournant, on a vu deux personnes au sol dont une qui frappait l'autre assez violemment. Ça a été la panique, décrit-elle. Tout le monde a commencé à courir partout et à crier. D'autres personnes ont tenté de maîtriser l'homme mais il avait l'air très agressif et il s'en prenait à toutes les personnes qui tentaient de le neutraliser. 

"De mon côté, j'ai vu la première victime et je suis allée l'aider, poursuite-t-elle. Elle était complètement perdue, en état de choc et le visage en sang. Je l'ai très vite ramenée à un agent de sécurité pour qu'il soit pris en charge. Il avait une plaie sur le front à cause des coups je pense. J'ai rejoint mon ami et on a entendu des coups de feu. Je me suis dit : ça y est, il est maîtrisé, ils ont réussi à le neutraliser". 

"On a été très secoué. On ne savait pas où se mettre. On ne se sentait pas en sécurité, ni dehors, ni à l'intérieur. Quand on y repense, on se dit que ça aurait pu être nous parce qu'on était vraiment à deux mètres... S'il avait pris une autre porte, j'imagine même pas ce qui aurait pu arriver...", conclut-elle. 

Enquête en cours

Aucun élément ne permettait en milieu de matinée d'évoquer une attaque terroriste, selon une source proche du dossier. L'hypothèse terroriste "n'est pas privilégiée", a-t-on commenté. Le parquet national antiterroriste (Pnat) a indiqué qu'il était, pour l'heure, "en évaluation". Le parquet a ouvert une enquête pour tentative d'assassinat confiée à l'ensemble de la police judiciaire avec la brigade criminelle comme coordonatrice. La procureure de Paris Laure Beccuau s'est rendue sur place.

L'agresseur, dont le pronostic vital est engagé, a été pris en charge sur place par les secours, avant d'être hospitalisé, selon le parquet. Lors d'un point de presse sur les lieux de l'attaque, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a précisé que l'agression avait débuté à "6h42, à l'extérieur puis à l'intérieur de la gare, et s'était achevée à "6h43" avec l'intervention des policiers qui ont tiré à "trois reprises".

Concernant l'arme utilisée, le ministre a affirmé que ce n'était "pas un couteau" mais "une arme menaçante". Il s'agit d'un "poinçon", a ajouté une source policière. Gérald Darmanin a précisé qu'un des policiers qui sont intervenus était en civil et hors service. Porteur de son arme comme il en a l'autorisation, cet agent de la Préfecture de police rentrait chez lui.

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