Des centaines de personnes, dont des grands noms du rugby français et argentin, ont assisté aux obsèques de l'ancien joueur Federico Aramburu ce samedi 26 mars, à Biarritz. Les nationalistes identitaires suspectés de son meurtre à Paris ont par ailleurs été interpellés, mis en examen et incarcérés. La cérémonie s'est déroulée à l'église Sainte-Eugénie, sur le front de mer et a pu être suivie sur un écran géant.
Plus de 500 personnes étaient présentes, les yeux rivés sur cet écran pour voir entrer dans cette église le cercueil de Federico Aramburu, au son d'un chant traditionnel basque. Sur la place de l'église, d'anciens joueurs de rugby, des amis et beaucoup de supporters du Biarritz Olympique, comme Florence et Roger, tous deux habillés de rouge et blanc, les couleurs du club.
"Tous les gens qui sont ici connaissaient Fede, comme on connait tous nos joueurs, c'est la famille. On ne comprend pas pourquoi il est mort, c'est injuste, c'est incompréhensible, c'est horrible. Il était gentil Fede, c'était pas un bagarreur, c'était pas un polémiste", se rappelle Florence. "Un garçon très attachant et toujours souriant avec tout le monde. Je ressens une grosse tristesse", ajoute Roger.
Ses amis de la Peňa Archiball, une association de rugby amateur, se souviennent de sa simplicité. "On était tous un peu impressionnés. Les relations étaient très simples dès le début, il était très humble. Il s'amusait tout le temps, il disait bonjour à tout le monde, c'était Fede". Dernier hommage au rugbyman, la foule a applaudi le cercueil pendant plusieurs minutes avant de laisser la famille et les proches se recueillir en privé.