L'ancien concubin de Bénédicte Belair, retrouvée morte chez elle dans l'Oise en avril 2017, couverte d'hématomes, a été mis en examen début janvier pour violences volontaires, et placé sous le statut de témoin assisté pour meurtre. L'homme, présumé innocent, nie les faits, et assure qu'il a découvert le corps en rentrant le soir du travail. Son avocate n'a pas souhaité s'exprimer.
Depuis près de 6 ans, la sœur de la victime, Sylvaine Grévin, se bat pour que la responsabilité de l'ex soit au moins examinée par les enquêteurs. L'enquête, concluant à une chute, a d'abord été classée sans suite au bout de quelques mois. "Dès le départ, ce dossier a été bâclé", estime-t-elle. Sylvaine Grévin s'est constituée partie civile pour la relancer.
Sans relâche, elle dénonce les incohérences de l'enquête, les lenteurs, voire les erreurs. "10 jours avant le décès, il la frappe à nouveau, les gendarmes la prennent en photo et voient le visage tuméfié (...) Tout était là pour que les choses puissent se faire rapidement", illustre-t-elle au micro de RTL.
Tout cela n'est pas sérieux
Me Morice, avocat de la sœur
L'État français a été condamné pour faute lourde, après la destruction de prélèvements biologiques sous scellés en 2021. "Je ne lâche pas l'affaire", promet-elle.
Pour Maître Olivier Morice, l'avocat de Sylvaine Grévin, cette mise en examen a minima, pour violences et non pour meurtre,