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Claude Guéant condamné à six mois de prison ferme aménagés pour escroquerie de frais de campagne

L'ancien ministre de l'Intérieur était jugé pour avoir minoré ses frais de campagne lors des législatives de 2012.

Claude Guéant, le 14 janvier 2017.
Claude Guéant, le 14 janvier 2017.
Crédit : THOMAS SAMSON / AFP
Léa Stassinet & AFP

Ancien ministre de l'Intérieur de 2011 à 2012, Claude Guéant vient d'être condamné à dix-huit mois d'emprisonnement dont douze assortis d'un sursis probatoire par le tribunal de Nanterre. Le jugement a été rendu ce mardi 22 novembre 2022. Ce proche de Nicolas Sarkozy était jugé pour escroquerie des frais concernant sa campagne législative de 2012.
 
Pour la partie ferme de sa peine d'emprisonnement, d'une durée de six mois, le tribunal a prononcé un aménagement de peine, demandant une détention à domicile sous surveillance électronique. Claude Guéant, qui était absent lors du délibéré, a également été condamné à une amende de 30.000 euros. En outre, il a aussi été condamné à une interdiction d'exercer toute profession commerciale ou industrielle pendant une durée de cinq ans

L'avocat de l'homme de 77 ans, Me Philippe Bouchez El Ghozi, a annoncé faire appel. "M. Guéant a le sentiment de ne pas avoir été entendu par la justice" pendant son procès en octobre, a-t-il réagi. "On ne connaît pas encore les motivations" du jugement, "évidemment, Claude Guéant n'est pas d'accord avec cette condamnation", a poursuivi son avocat, assurant qu'il n'y avait "pas eu d'escroquerie aux comptes de campagne".

Le maire de Boulogne-Billancourt également condamné

Un courrier aux électeurs de quatre pages est au cœur de cette affaire. Dans cette lettre du 3 janvier 2012, Pierre-Christophe Baguet, maire UMP (devenu LR) de Boulogne-Billancourt et député sortant des Hauts-de-Seine, avait annoncé soutenir Claude Guéant pour lui succéder à l'Assemblée nationale. Il y avait joint la déclaration de candidature de ce dernier. 

Les deux prévenus contestent avoir cherché à faire financer ce courrier par la ville de Boulogne-Billancourt. Pierre-Christophe Baguet a pour sa part été condamné mardi à huit mois d'emprisonnement assortis d'un sursis simple et à une amende de 3.750 euros. "La déclaration de culpabilité et la lourdeur de la peine sont incompréhensibles", a réagi son avocat, Me Mario Stasi. "Nous réfléchissons à faire appel, s'agissant d'une affaire où il n'y a pas de détournement de fonds publics, ni enrichissement personnel, ni préjudice de la ville", a-t-il conclu.

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