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Cher : elle détourne 200.000 euros à l'association pour laquelle elle travaille

VU DANS LA PRESSE - Au total, la sexagénaire est accusée d'avoir signé 127 chèques, qu'elle a déposés sur son compte en banque.

Une statue de la déesse de la justice équilibrant les balances (illustration).
Une statue de la déesse de la justice équilibrant les balances (illustration).
Crédit : LOIC VENANCE / AFP
Marie Gingault
Marie Gingault

Une femme de 64 ans est soupçonnée d'avoir détourné, entre 2010 et 2016, de l'argent de la Fédération nationale des accidentés du travail et des handicapés (FNATH) à hauteur de 219.000 euros. 

La sexagénaire, absente pour raisons de santé, était jugée par le tribunal correctionnel de Bourges, dans le Cher, mercredi 21 avril, relate Le Berry Républicain. Celle qui a été présidente puis trésorière de l'association, devait répondre d'abus de confiance et de blanchiment aggravé commis pendant six années, au préjudice de la FNATH du Cher. 

Au total, la femme, qui vit aujourd'hui dans le sud de la France, est soupçonnée d'avoir signé 127 chèques, qu'elle a ensuite déposés sur son compte bancaire. Des faits que la sexagénaire a reconnus, sans toutefois les expliquer. Le montant total du préjudice est estimé à 219.000 euros par la Fédération nationale des accidentés du travail et des handicapés, mais serait en réalité de 169.000 euros selon les comptes de son avocat, précise le journal local.

Le parquet a requis trois ans de prison avec sursis

La FNATH du Cher n'a pas résisté à ses problèmes économiques et s'est retrouvée en cessation de paiement en décembre 2016. L'association se dit également victime d’un préjudice moral et d’image : "Les fonds détournés avaient pour vocation d’aider des personnes victimes de la vie. Ils l’ont été, non pas à cause de la précarité de la prévenue, mais pour qu’elle s’achète une villa sur la Côte d’Azur !".  Des propos tempérés par l'avocat de la sexagénaire qui assure, chiffres à la clé, que seul un faible pourcentage de l'argent détourné a servi à l'achat de la maison. 

À lire aussi

Le parquet de Bourges a requis trois ans de prison avec sursis et la confiscation de la maison. Le tribunal rendra sa décision le 26 mai prochain. 

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