Cette affaire est l'une des trois grandes plaintes déposées par le prince Harry contre des journaux à sensation. Dans une nouvelle audience ouverte ce mardi 25 avril, le prince Harry poursuit également l'éditeur, News Group Newspapers (NGN), pour collecte illégale d'informations. Les deux autres plaintes concernent les groupes Daily Mirror et Daily Mail.
Le prince Harry affirme que les appels téléphoniques de Charles III et de Camilla Parker-Bowles ont été interceptés par l'éditeur du journal The Sun dans les années 1990, selon des documents judiciaires. David Sherbone, l'avocat du duc de Sussex a également affirmé que la princesse Diana, mère du prince Harry, avait aussi vu ses appels et ses messages interceptés par NGN.
L'avocat a souligné que ces écoutes touchaient à la vie privée de son client et ce depuis son adolescence : "son père [ndlr Charles III] communiquait ou recevait des informations privées sur l'éducation, la santé et le bien-être du plaignant". De son côté, NGN nie les faits qui lui sont reprochés.
Le prince Harry a expliqué à la Haute-Cour de n'avoir eu connaissance qu'en 2012 d'un accord secret présumé passé entre le palais de Buckingham et NGN. Ce dernier nie également l'existence de cet accord et demande que cette plainte soit rejetée.
L'audience devrait se terminer ce jeudi 27 avril. Le juge devra alors déterminer si les plaintes feront l'objet d'un procès. Si NGN réussit à faire abandonner l'affaire, cela pourrait également entraîner le blocage d'une demande de dommages et intérêts similaire, déposée par l'acteur Hugh Grant, également présent au tribunal.