C'est son compagnon qui a découvert son corps martyrisé. Mercredi soir, à Ustaritz, commune proche de Bayonne, dans les Pyrénées-Atlantiques, une femme de 23 ans a été retrouvée morte, ligotée et les yeux bandés dans l'appartement qu'elle occupait dans la propriété de sa mère, absente au moment des faits. La victime était enceinte de huit mois. Jeudi, le procureur de la République de Bayonne, Samuel Vuelta-Simon, a évoqué un "acte criminel particulièrement violent sur une personne vulnérable".
Vers 21 heures 30 mercredi 13 septembre, le compagnon de la victime a prévenu les secours après avoir découvert son corps qui "se trouvait sur le lit de la chambre à coucher, les poignets et les chevilles ligotés, les yeux bandés, et [la bouche] bâillonnée avec des torchons", a expliqué le procureur. Pour l'instant, ni l'heure ni les causes de la mort n'ont pu être déterminées, une autopsie doit permettre d'en savoir davantage. Les premières constatations font cependant état de "traumatismes violents et répétés, à la face principalement, combinés, peut-être, avec un éventuel processus d'asphyxie lié au bâillon que [la victime] avait dans la bouche", a ajouté le procureur.
Celui-ci a précisé qu'aucune trace d'effraction n'avait été relevée sur les lieux du crime, pas même une "vitre brisée". À ce stade de l'enquête, ouverte en flagrance, "aucune piste n'est privilégiée". Les investigations mobilisent cinquante gendarmes de la Section de Recherches de la gendarmerie de Pau.
Les enquêteurs tentent en ce moment de reconstituer le parcours de la jeune femme. Vers 16 heures le jour du drame, elle a réglé des problèmes administratifs avec son compagnon à Bayonne, avant de rentrer seule au domicile de sa mère, qui occupe le rez-de-chaussée d'une vaste maison basque entourée d'un grand jardin.
La jeune femme de 23 ans, élève infirmière à Bordeaux, était originaire de Béziers, dans l'Hérault, et avait décidé de venir passer ses dernières semaines de grossesse avec sa mère à Ustaritz. Son compagnon, intermittent du spectacle et étudiant en Sophrologie à Bordeaux, ne résidait pas avec elle à Ustaritz, a précisé le procureur. Sous le choc, il a été pris en charge par le Samu.
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